La santé mentale, un mal-être à ne pas négliger !

Le terme « santé mentale » est très complexe et difficile à définir. En effet, qu’est ce ce cache derrière des phrases comme « j’ai pas le moral aujourd’hui », « je pète la forme », « j’ai la pêche », « j’ai le blues », « je me sens crevée » …
Selon Bruxelles, le suicide représente plus d’un quart des décès chez les jeunes wallons de 20 à 29 ans. Des décès causés par une santé mentale fragilisée. Alors soyez à l’écoute de vous-même !

La santé mentale : définition
La santé mentale pourrait-être définie comme un équilibre entre un bien être et un mal être. Un « équilibre » fragile qui peut vite chaviré. Tout le monde a des hauts et des bas, cependant, la différence réside dans la capacité de chacun à y faire face et à maintenir ce fragile équilibre.
En effet, elle n’est jamais acquise pour de bon, on n’y pense pas quand tout va bien, cependant il suffit d’un événement pour nous le rappeler (la mort, la maladie, la séparation, l’intolérance…).

Comment détecter la souffrance mentale ?
Une santé mentale fragile peut être détectée grâce à plusieurs symptômes. Les plus courants sont : certains échecs (scolaires ou amoureux), des troubles alimentaires (anorexie, boulimie…), des perturbations du sommeil, des sentiments dépressifs, des excès d’alcool ou de médicaments, la solitude, des idées suicidaires… Tout ce qui vous entoure vous est insupportable, bref, l’épanouissement personnel n’est plus possible, ce qui met en danger votre santé mentale.

Comment y remédier ?
Tous ces effets, s’ils ne sont qu’éphémères, peuvent n’être que la partie émergée d’un malaise plus grave, et il s’agit de ne pas prendre cela à la légère. Tout d’abord, évitez au maximum la solitude quand vous vous sentez mal ! Ce n’est pas évident, mais face à des situations difficiles le meilleur des remparts reste l’entourage, appartenir à un groupe, avoir une reconnaissance sociale. N’hésitez pas à dire votre souffrance, cela permettra de pouvoir vous aider. Vous pourrez alors partager votre mal être et en parler. Le simple fait d’en parler vous permettra d’aller mieux et de vous sentir compris. De plus, appartenir à un groupe, c’est reconnaître des ressemblances, des points communs, des centres d’intérêt identiques (en faisant du sport, en vous investissant dans un projet), qui conforte votre point de vue et donc qui rompt l’isolement. Cet échange est indispensable à votre équilibre !
Il vous est possible aussi de faire appel à des professionnels. Sachez qu’il n’est pas nécessaire que cela soit « grave » pour pouvoir consulter. Et qu’il n’est en aucun cas honteux d’aller voir un psychologue pour vous aider. Ces professionnels sont comme votre dentiste, votre généraliste : vous avez un problème, ils sont là pour vous aider à le résoudre.

Comment réagir si vous êtes face à ce problème ?
Soyez à l’écoute de l’être malheureux, sans le juger, ne trahissez pas ses confidences, et soutenez le autant que vous le pouvez. Le seul fait d’être à l’écoute, permettra d’être un grand secours. Si vous voyez que cela vous absorbe trop, et que cela atteint vos possibilités personnelles, n’hésitez pas à léguer ces responsabilités à un professionnel.

Pour plus d’info, n’hésitez pas à consulter les sites suivants. Il s’agit de sites d’associations qui pourront vous mettre en relation avec des professionnels :