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Sciences de gestion : les perspectives professionnelles

Les diplômés en sciences de gestion disposent de solides atouts à faire valoir auprès des entreprises et des organisations. Leur formation mène à une gamme très large de débouchés et la plupart des postes d’encadrement en entreprise leur sont accessibles, ils évoluent dans tous les secteurs : PME, multinationales, cabinets comptables, banques et assurances, grande distribution, consulting, …

La finance
Le Service public fédéral Finances (anciennement Ministère des Finances) arrivait en tête du classement des employeurs de nos anciens en 2000. Néanmoins, imaginer nos diplômés confinés dans le secteur financier stricto sensu (essentiellement banque et assurance) serait réducteur ! Toute entreprise, depuis la PME familiale jusqu’à la multinationale, se doit d’avoir des indicateurs financiers fiables, particulièrement en contexte de crise. L’éventail des métiers ouverts aux passionnés des chiffres est large : analyste financier (il dissèque des bilans, évalue les crédits, conseille les investisseurs), conseiller clientèle dans un organisme de crédit, auditeur interne (aussi appelé contrôleur de gestion) ou externe (tous deux vérifient la qualité et l’exactitude de l’information financière fournie), comptable de fonds (il calcule chaque jour la valeur d’inventaire de plusieurs fonds d’investissement), directeur financier, etc.

Le commerce et le marketing
Les fonctions ayant trait à la vente exigent fréquemment un diplôme de niveau universitaire, par exemple pour des postes de directeur de magasin ou de responsable des ventes dans la grande distribution. A côté des entreprises à vocation strictement commerciale, les industries et certaines sociétés de service (consultance) offrent également de nombreuses possibilités de carrière dans le domaine des achats et du Marketing. Les professionnels de ces deux départements-clé travaillent en interaction constante avec d’autres services : production et logistique pour les fonctions liées aux achats, vente et service clientèle pour les métiers du marketing.

La gestion d’entreprise
Au sein de l’entreprise, les départements Finance, Achat, Vente et Marketing ne sont pas les seuls à accueillir des anciens de la FSESG. On retrouve des diplômés, majoritairement issus de la filière gestion, dans les services de ressources humaines où ils font du recrutement, calculent les coûts salariaux, mettent en place des outils de gestion des compétences ou une politique de formation, etc. Dans le monde industriel, nos anciens participent à toutes les étapes de la « supply chain » : ils planifient la production, gèrent les stocks, organisent le transport des marchandises, etc. D’autres encore exercent leurs compétences dans le département Informatique (par exemple dans le cadre de la mise en place de logiciels de gestion intégrée de l’entreprise, communément appelés ERP), ou au sein du Service de communication interne. Après quelques années dans des fonctions opérationnelles, la carrière des universitaires en économie et gestion évolue fréquemment vers des postes de direction où ils participent aux décisions stratégiques de l’entreprise. Enfin, place aux audacieux pour conclure ce point : certains choisissent de devenir eux-mêmes entrepreneurs. Ils trouvent dans la formation pluridisciplinaire dispensée en FSESG une base solide pour se lancer dans la création de leur propre entreprise.

L’analyse socio-économique
Dans le monde non marchand, au sein des mutualités, dans des organisations syndicales, au sein de partis politiques, dans des organismes d’aide au développement, dans des groupes actifs dans le lobbying, etc., les diplômés en sciences de gestion et économie observent et analysent la situation socio-économique. Grâce à leurs avis et conseils, ils répondent aux besoins de la société en participant à la mise en place et au fonctionnement des politiques et de la législation.

La recherche et l’enseignement
Certains diplômés poursuivent après l’obtention de leur diplôme une activité de recherche en Belgique ou à l’étranger. Les universités et des fonds publics (FNRS, FRIA, Région wallonne, etc.) financent la réalisation d’un doctorat (en général 4 ans) ou octroient des bourses limitées dans le temps pour la participation à un programme de recherche. Par ailleurs, une part significative d’anciens transmettent leur savoir en école secondaire, en Haute Ecole, dans l’enseignement supérieur, ou dans le monde de la formation continuée.

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