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Etudier les langues et littératures modernes, orientation germaniquesDans une société internationale, la confrontation avec d’autres cultures et littératures aiguise l’esprit critique et procure un solide bagage culturel. Par le contact assidu avec une grande variété de documents écrits et sonores, le diplômé en langues et littératures germaniques devient un citoyen privilégié. L’étude des langues germaniques contribue à une compréhension plus riche et plus nuancée des réalités culturelles de l’Europe et du monde. La confrontation avec d’autres manières de penser et de parler aiguise l’esprit critique et procure un bagage intellectuel et culturel nécessaire dans une société qui s’internationalise de plus en plus. Grâce à la fois à la réflexion linguistique et au contact assidu avec une grande variété de documents écrits et sonores, ces études permettent l’acquisition d’une réelle compétence communicative et font de l’étudiant en langues et littératures germaniques un citoyen privilégié du monde de demain. Une solide connaissance de base est exigée dans les deux langues choisies. En effet, certains cours se donnent dès le début dans la langue étrangère et il est nécessaire d’avoir une bonne compréhension à l’audition et à la lecture afin de suivre de façon optimale les cours de langues et de littératures choisies. La troisième langue est accessible à tous les étudiants, qu’ils soient débutants ou expérimentés, un encadrement particulier étant prévu pour les étudiants débutant. La meilleure préparation est certainement la pratique assidue des langues germaniques en humanités. Elle peut être utilement complétée par des lectures intensives, des séjours à l’étranger et des cours complémentaires. Ajoutons qu’il est préférable d’avoir le goût de la culture et de la littérature ainsi que la volonté de s’immerger dans les langues et civilisations germaniques choisies en dehors des cours (à travers les médias comme : radio, livres, télévision ; les voyages, etc.). Cinq universités organisent un baccalauréat, un master et/ou une année préparatoire en Langues et littératures modernes, orientation germanique : ULg, UCL, ULB, FUNDP et FUSL. Dès la 1e année, l’étudiant doit choisir 2 langues germaniques : allemand, anglais ou néerlandais. Ces langues devront être suivies durant tout le baccalauréat ou l’année préparatoire, puis durant le master. Les perspectives professionnellesLe philologue trouve facilement un emploi : Les dernières enquêtes qui concernaient les germanistes montrent que quasiment tous les diplômés trouvent un emploi dans les quelques semaines qui suivent l’obtention du diplôme, les moins chanceux (ou les plus exigeants) patientant de deux à trois mois. Quel que soit leur emploi, les diplômés soulignent les mêmes points forts : la connaissance de deux langues modernes bien sûr, mais aussi la culture générale, le savoir-faire critique, analytique et synthétique. Plus de 80% des personnes interrogées signalent que « si c’était à refaire, elles recommenceraient les mêmes études ». Pour l’orientation générale (qui combine une langue germanique et une langue romane ou la langue arabe), on peut s’attendre à ce que les orientations globales des débouchés soient similaires, même si le monde de la culture et les ONG pouvaient se montrer particulièrement intéressés par ce profil de formation. Pour l’orientation générale, une formation spécifique est prévue mais doit encore être négociée en Communauté française. Contrairement à certaines idées reçues, la majorité des philologues ne choisit plus une carrière dans l’enseignement. Les philologues travaillent dans le management, la gestion, l’administration, en un mot « le monde du business » ; d’autres deviennent traducteurs ou interprètes ou encore journalistes ou correcteurs. Forts de leur connaissance de plusieurs langues modernes, les philologues travaillent aussi dans des professions atypiques et deviennent (par exemple) gérants dans des centres commerciaux, libraires, conseillers juridiques, guides touristiques, ou encore travaillent comme attachés dans des ministères ou deviennent secrétaires de direction dans des agences ou firmes commerciales. Environ 40 % des philologues choisissent une carrière dans l’enseignement. L’enseignement secondaire (général et technique) est l’endroit privilégié où travaille le titulaire du titre de l’AESS (agrégation de l’enseignement secondaire supérieur). Ce titre pédagogique peut s’obtenir de deux façons : il est soit intégré à un master de 120 crédits ou s’obtient dans un programme spécifique de master complémentaire, après l’obtention d’un premier master de 60 crédits. Le secteur privé (banques et administrations) engage aussi un certain nombre de professeurs de langue. Sans s’exclure aucunement d’un emploi dans le monde des affaires, certains étudiants choisiront d’approfondir leur discipline et s’orienteront vers la recherche en linguistique ou littérature. En linguistique, les recherches portent sur les contrastes entre les langues modernes étrangères et le français, la sociolinguistique, les corpus informatisés, le rôle du langage dans les sciences de l’homme et les retombées des récentes avancées en intelligence artificielle sur l’étude des langues naturelles. En littérature, les recherches sont particulièrement ouvertes et couvrent tous les champs d’investigation propres à ce domaine, comme l’étude des genres, d’un mouvement, d’un auteur, d’un thème, etc. mais aussi les rapports entre littérature et culture, littératures et arts (le septième art et le roman, par exemple), littérature et civilisation. Quelles formations ?Cinq universités organisent un baccalauréat, un master et/ou une année préparatoire en Langues et littératures modernes, orientation germanique. Dès la 1e année, l’étudiant doit choisir 2 langues germaniques : allemand, anglais ou néerlandais. Ces langues devront être suivies durant tout le baccalauréat ou l’année préparatoire, puis durant le master. Dans la même rubrique
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