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Histoire : le goût de l’enquête

L’historien est un spécialiste du temps qui passe, dans son rapport avec le présent. Mais il ne suffit pas d’avoir le goût du passé pour choisir les études historiques. Elles exigent l’apprentissage de méthodes d’information et de recherche : réunir les documents et les évaluer de manière critique, organiser les données et les situer dans leur contexte historique, élaborer une synthèse équilibrée.

Les études d’histoire permettent à l’étudiant d’acquérir cette méthode. Elles guident sa curiosité du passé, de façon à déboucher sur une connaissance qu’il aura à cœur de communiquer par écrit, de vive voix ou par l’image. Si l’histoire intéresse l’homme d’aujourd’hui, elle l’aide surtout à comprendre le monde actuel et à y agir.
Elles aident à développer les facultés d’analyse et de synthèse, l’ouverture intellectuelle, en décloisonnant matières et périodes historiques, en développant un enseignement de critique historique et de réflexion historiographique, en confrontant à l’analyse et à l’exploitation des sources.
Elles offrent une formation permettant d’approfondir tout problème historique selon une démarche impliquant rigueur, sens critique, recherche documentaire, interprétation des témoignages.

Portrait type des candidats

Les études d’histoire supposent un goût pour l’enquête, pour la recherche des documents, une capacité de synthétiser des informations diverses et multiples, un esprit critique pour apprécier la portée des arguments ou la valeur des indices, une passion pour l’érudition qui rende possible les rapprochements et les comparaisons, la conscience vive de la subjectivité de ses propres jugements, la volonté de se mettre à l’école de toutes les sciences et de toutes les techniques qui peuvent aider à comprendre le passé, la maîtrise progressive de langues étrangères.

Les candidats étudiants :
- sont intéressés par le passé et l’actualité,
- sont attirés par une formation polyvalente,
- désirent développer leurs capacités de rédaction et de communication,
- jugent utile de pouvoir lire et analyser des textes en diverses langues, modernes et anciennes (selon le choix d’époques),
- aimeraient apprendre à mener des recherches dans un large éventail de directions, comme l’histoire de questions politiques, institutionnelles, sociales et économiques, ou encore l’histoire des mentalités, celle des idées, etc.

De plus, si l’histoire est la mémoire de l’humanité, il ne suffit pas d’en avoir le goût ou de se souvenir pour être historien. Il faut aussi avoir une connaissance suffisante des langues vivantes, du latin, voire même du grec, si l’on se spécialise dans l’étude de l’Antiquité (l’Université organise à cette fin des cours d’initiation rapide aux langues anciennes).
Il faut encore aimer la recherche, travailler avec méthode, faire preuve d’esprit critique et d’initiative, développer ses connaissances par la lecture, fréquenter les bibliothèques et les dépôts d’archives.

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