Le master en histoire
Ce master propose plusieurs finalités :
La finalité approfondie prépare à la recherche scientifique ; elle comprend à la fois des enseignements approfondis dans une discipline particulière et une formation générale au métier de chercheur.
La finalité didactique intègre à son programme la formation d’agrégé de l’enseignement secondaire supérieur. Il s’agit du titre requis pour obtenir une nomination dans l’enseignement secondaire supérieur.
La finalité spécialisée « Histoire, sociétés, économie et civilisation » se veut plus généraliste.
Les finalités spécialisée « Histoire et archives », « Archives », « Histoire et gestion de bibliothèque » et « Communication de l’histoire » ouvrent sur des métiers du patrimoine. Elles incluent un stage en milieu professionnel.
Trois universités organisent un master en Histoire.
Les perspectives professionnelles
L’enseignement, la recherche, les métiers de la communication et ceux liés au monde des livres apparaissent comme des débouchés potentiels. D’autres secteurs peuvent être accessibles (parfois en ayant suivi des études complémentaires). On pense au secteur privé (entreprises, banques ou assurances par exemple), au tourisme, à la fonction publique et au monde socioculturel.
La compréhension du présent par le passé et l’apprentissage des compétences de l’historien constituent une des finalités essentielles de l’histoire telle qu’elle est enseignée à l’école secondaire. L’orientation didactique au sein du master a pour objectif de doter les bacheliers en histoire des compétences pédagogiques indispensables pour faire d’eux des professionnels de l’apprentissage de l’histoire. Au terme de cette orientation, il recevra le titre d’agrégé de l’enseignement secondaire supérieur (AESS).
Un des débouchés pour les historiens a toujours été la gestion de bibliothèques, de centres de documentation ou de dépôts d’archives. Le master en histoire proposera, dans une de ses orientations professionnalisantes, une formation de pointe pour bibliothécaires, documentalistes et archivistes.
Dans le secteur culturel, le non-marchand prédomine et la filière de l’éducation permanente offre des perspectives d’emploi. Les centres culturels, les musées, le tourisme emploient également les historiens.
La recherche est une carrière particulièrement exigeante. Pour beaucoup de jeunes chercheurs, le point de départ est la thèse de doctorat considérée comme le passage obligé pour mener une carrière scientifique ou académique sur le long terme. Les universités offrent des places d’assistants, le Fonds national de la recherche scientifique propose des postes d’aspirants. Des contrats offerts par des financements ou des centres de recherche indépendants des universités proposent également d’autres possibilités d’emploi.
