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Le Master en histoire de l’art et archéologie

Ce master propose plusieurs finalités :

- La finalité approfondie prépare à la recherche scientifique ; elle comprend à la fois des enseignements approfondis dans une discipline particulière et une formation générale au métier de chercheur.
- La finalité didactique intègre à son programme la formation d’agrégé de l’enseignement secondaire supérieur. Il s’agit du titre requis pour obtenir une nomination dans l’enseignement secondaire supérieur.
- Les finalités spécialisées « Muséologie et interprétation du patrimoine culturel » et « Etudes et gestion du patrimoine culturel » préparent aux professions exercées dans les musées.
- La finalité spécialisée prépare à la pratique professionnelle par le biais de stages en musées, en galerie et sur des chantiers de fouilles.
- Les finalités spécialisée en Archéologie, en Histoire de l’art ou en Musicologie.

Trois universités organisent un master en Histoire de l’art et archéologie, orientation générale.

Les perspectives professionnelles

L’enseignement secondaire est loin d’offrir beaucoup de possibilités : l’initiation esthétique fait figure de parent pauvre, surtout pour les arts plastiques et, dans une moindre mesure pour la musique. Les rares heures de cours sont trop souvent attribuées, en complément d’horaire, à des titulaires de diplômes apparentés au nôtre. L’enseignement artistique supérieur et la formation permanente des classes moyennes (sections "antiquaires" et "guides touristiques") offrent des postes plus dignes d’intérêt, mais en petit nombre. L’université, qui est dans le même cas au degré le plus élevé, souffre des difficultés que chacun sait ; la sélection y est particulièrement sévère.

L’État, la Communauté française, la Région wallonne, les Provinces, les Communes importantes offrent des emplois rares mais attrayants, objet d’une vive compétition. Sont à mettre en évidence le Fonds National de la Recherche Scientifique (FNRS), le Service national des fouilles, le Centre national de recherches archéologiques, l’Institut Royal du patrimoine artistique, les musées nationaux, communautaires, provinciaux et communaux, les administrations culturelles et les cabinets ministériels. Les bibliothèques des écoles d’art, des universités et des musées offrent aussi quelques possibilités, mais une formation complémentaire en bibliothéconomie est souvent requise.

Si les emplois offerts par les entreprises mécènes, les galeries d’art, les maisons d’édition et les agences de voyages sont encore rares, il apparaît possible de faire son chemin dans des secteurs d’avenir (organisation d’expositions et de voyages, édition, production de disques et de documents audiovisuels sur l’art et l’archéologie, critique d’art) en tant que travailleur indépendant. L’expertise d’œuvres d’art et d’antiquités, ainsi que la presse sont encore d’autres débouchés possibles.

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