Les diplômés en information et communication, qui manient analyse et pratique des techniques professionnelles de communication, intéressent de larges secteurs du marché de l’emploi. Ils trouvent en majorité un emploi dans le journalisme (écrit, radio, télé, multimédia) ; les relations publiques, la communication interne, la communication externe, l’organisation de campagnes, l’intervention en entreprise ; la publicité sociale, la vulgarisation scientifique, la sensibilisation, la prévention, l’éducation aux médias, la formation par les médias ; l’animation culturelle, la communication politique, la communication éducative ; le multimédia ; la recherche et l’enseignement ; etc.
Journalisme : qu’il s’agisse de presse régionale, nationale ou européenne, l’information s’y décline sous différentes formes : financière, internationale, culturelle, scientifique, politique, sociale, etc. Tantôt en prise étroite avec l’actualité, tantôt avec le recul du journaliste d’enquête, les diplômés de l’Ecole de journalisme occupent des postes très variés au sein des agences de presse, des radios, des télévisions, des quotidiens et des magazines belges ou internationaux. Au-delà des apprentissages de base (pratiques et critiques), trois modules de spécialisation permettent de développer des compétences spécifiques : journalisme européen et international ; enquête, reportage et documentaire ; organisation et secrétariat de rédaction.
Relations publiques et communication d’organisation : le chargé de relations publiques entretient, améliore et valorise l’image et les relations d’une organisation (entreprise, institution publique, association, etc.) auprès de ses divers publics et les perpétue dans le temps. Il utilise divers outils de communication comme la presse, les campagnes publicitaires, les salons, les événements. De son côté, le responsable de la communication interne veille à ce que les conditions soient réunies pour assurer la qualité des échanges entre les individus et entres les groupes au sein de l’organisation, pour favoriser une culture d’entreprise et créer des liens de coopération entre les différents départements. Pour remplir cette mission, il utilise le journal d’entreprise, l’intranet, la vidéo, les événements internes, etc. Cette finalité spécialisée forme également aux métiers de dircom, au lobbying, au mécénat, à la médiation, à la gestion des crises et au travail en agence de communication.
Gestionnaire de rédaction : véritable chef d’entreprise, le rédacteur en chef occupe le poste le plus visible dans l’animation et la gestion d’une rédaction. Mais les chef de rubrique, secrétaire de rédaction ou rédacteur en chef adjoint assument également des fonctions de gestion d’équipes et de budgets.
Médias, culture et éducation : avec sa connaissance du monde de la culture et des médias, avec sa maîtrise des technologies multimédias, le diplômé ayant suivi la finalité médias, culture et éducation peut intégrer des associations, des ONG, des groupements professionnels, des institutions publiques ou privées, des centres de formations ou des organismes culturels pour y assurer des fonctions de responsabilité et d’animation : conception de projets culturels ou socio-éducatifs, relations avec les médias, réalisation d’animations originales (expositions, événements culturels ou associatifs, campagnes de sensibilisation, etc.).
Multimédia : en fonction des options suivies, l’étudiant a la possibilité de se perfectionner en communication multimédia. Cette formation confère, tant à l’animateur socioculturel et au journaliste qu’au communicateur d’entreprise, la capacité de concevoir et de gérer des projets multimédias. Qu’il s’agisse de gérer une équipe composée d’informaticiens et de graphistes, d’évaluer des besoins et des demandes, de mettre en place un cahier des charges ou de faire des choix au niveau technique, le communicateur multimédia mène, à toutes les étapes du projets, une réflexion communicationnelle : il veille à concilier les objectifs du projets, le public visé, les informations et les contenus à diffuser et enfin les contraintes liées au support technique. Après réalisation, il évalue les effets produits et réfléchit à l’intégration de nouveaux éléments dans le dispositif.
Enseignement et recherche : la sensibilisation aux principes de la communication des savoirs et de la vulgarisation scientifique rapproche naturellement les diplômés en information et communication du monde de l’éducation, qu’elle soit formelle (école) ou informelle (musées, presse, CD-Rom, etc.). Qu’ils soient enseignants ou animateurs culturels, ces derniers développent une réflexion et des savoir-faire en matière d’éducation aux médias, de pédagogie et de diffusion des connaissances. Par sa finalité approfondie et le doctorat, la formation en information et communication prépare également au métier de chercheur.
Gestion de projets culturels : avec sa connaissance du monde de la culture et des médias et sa maîtrise des technologies multimédias, le diplômé ayant suivi une formation complémentaire en gestion des entreprises culturelles peut intégrer un organisme culturel pour y assurer des fonctions de responsabilité et d’animation : relations avec la presse, conception de projets culturels nouveaux (théâtre, festivals culturels, maisons de la culture, etc.), réalisation d’animations originales (expositions temporaires pour des musées ou des sites culturels comme le Pass), etc.