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Les domaines des sciences économiques et de gestion

- Les sciences économiques et de gestion

Ce programme de premier cycle a pour but de donner aux étudiants une formation de base aux différentes disciplines des sciences de gestion et une formation solide en sciences économiques ainsi que dans les disciplines connexes que sont le droit et les méthodes quantitatives.

- Les sciences économiques

L’économie est une science humaine en prise sur la réalité sociale, sur les faits économiques et sur les institutions qui régissent les rapports entre individus dans leurs comportements économiques. L’économiste est donc interpellé pour sa capacité à comprendre et interpréter les faits économiques dans leur cadre institutionnel et celle de les traduire dans le langage d’une méthode rigoureuse.

La formation en sciences économiques vise à donner aux étudiants la capacité de comprendre et d’analyser le fonctionnement du monde économique pour agir sur celui-ci en connaissance de cause, en s’efforçant de promouvoir tant la maîtrise des méthodes et techniques que les analyses de contenu et l’ouverture aux problèmes économiques et sociaux contemporains.

- L’économétrie

L’économétrie est la branche de la statistique appliquée à l’économie. Ce terme désigne donc l’ensemble des techniques destinées à mesurer des grandeurs économiques.
Dans ce cadre, elle remplit trois fonctions :
- La mesure de grandeurs préalablement définies par l’économie (emploi, croissance, valeur ajoutée, etc.) ;
- La vérification empirique de relations entre ces grandeurs prédites par des modèles issus de l’économie mathématique ;
- L’étude a priori de relations entre grandeurs mathématiques indépendamment d’un modèle économique sous-jacent.

Les méthodes de l’économétrie sont très variées : l’algèbre, l’analyse, la théorie des jeux (c’est-à-dire l’approche mathématique de problèmes de stratégie où on étudie les situations où les choix de deux protagonistes – ou davantage – ont des conséquences pour l’un comme pour l’autre), la probabilité, la statistique descriptive (méthode qui regroupe les nombreuses techniques utilisées pour décrire un ensemble relativement important de données), l’analyse des données, la statistique mathématique, les modèles de régression linéaire classiques, etc.

Les tests économétriques ont apporté un éclairage intéressant à des théories économiques dont étaient tirées certaines politiques économiques. Concernant les applications, l’économétrie va trouver des débouchés dans la finance et dans les politiques économiques, budgétaires et financières. Le modèle développé par Black et Scholes par exemple, permet de calculer la valeur des options.

- Les sciences de gestion

La création de richesses dans une société et le niveau de vie des femmes et des hommes qui en font partie dépendent de la qualité de ses entreprises.
La capacité d’entreprendre, de transformer des initiatives en réalités économiques, d’organiser ces activités et d’en assurer la continuité, de trouver les ressources nécessaires pour ce faire et de les combiner de manière adéquate, toutes ces compétences sont celles que l’on attend de ceux qui veulent assumer des responsabilités dans la direction et la gestion des entreprises.
Il est vital pour une société de susciter ces compétences et d’assurer une formation en matière de management des entreprises et des organisations qui permet de les consolider.

La formation des étudiants a comme objectif de développer chez eux les qualifications qui leur permettront d’assumer des fonctions de responsabilité dans des entreprises ou dans les organisations dont ils feront partie. Les programmes de formation font appel à plusieurs disciplines. Les sciences de base (économie, sociologie, droit, psychologie, mathématiques, statistique, etc.) se conjuguent, de manière théorique et expérimentale, pour élaborer les sciences de gestion (comptabilité, recherche opérationnelle, finance, ressources humaines, marketing, logistique, gestion internationale, stratégie, etc.).

- L’ingénieur de gestion

Pluridisciplinaire à l’extrême, l’ingénieur de gestion est particulièrement bien côté sur le marché du travail.
Son atout majeur ? La faculté de se sentir comme un poisson dans l’eau en toute situation ! Que ce soit dans les couloirs des départements commerciaux et administratifs ou dans l’univers technique des sites de production. Que ce soit exposé à une assemblée de clients potentiels ou cloîtré dans l’intimité de son bureau avec son fidèle ordinateur.

L’ingénieur de gestion est un gestionnaire dans le sens le plus large du terme, capable, grâce à une approche pluridisciplinaire, de faire la synthèse de contraintes de nature technique d’une part et économique d’autre part. Ce manager, décideur-né, trouve son utilité au sein d’innombrables secteurs d’activités professionnelles.

- La gestion culturelle

Le monde des arts et de la culture doit faire face à l’importance croissante des enjeux en termes de gestion. L’objectif du master en Gestion culturelle est de préparer les étudiants à gérer en toute autonomie une structure ou un projet relevant des domaines de l’art ou de la culture en général, mais aussi de leur permettre de s’intégrer dans une institution plus large pour y exercer des fonctions à responsabilités.
Pour ce faire, les étudiants sont familiarisés avec les multiples aspects de l’activité culturelle et amenés à construire et à développer une vision critique du monde culturel, tant sur le plan de sa gestion qu’à propos des politiques culturelles ou artistiques. Ouverte sur le monde, la formation s’élabore à partir d’études de cas qui dépassent le cadre belge.

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