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Le master en sciences de la santé publique

La formation en sciences de la santé publique est une formation de deuxième cycle. Sa réussite est sanctionnée par le grade de master en Sciences de la santé publique.

-  Programme et objectifs de la formation

Le master en Sciences de la santé publique vise à former des professionnels de la santé publique polyvalents.
Au terme de sa formation, et en fonction des filières, le diplômé sera capable d’élaborer, de réaliser et d’évaluer des programmes de santé et des projets de recherche qualitative ou quantitative. Il sera capable de gérer et analyser des bases de données, d’utiliser l’information sanitaire pour la prise de décision. Il aura acquis les connaissances en épidémiologie et les méthodes (statistiques, informatiques) nécessaires à leur application.

- Finalités

L’étudiant doit choisir une des finalités suivantes :
- La finalité approfondie prépare à la recherche scientifique. Elle comprend à la fois des enseignements approfondis dans une discipline particulière et une formation générale au métier de chercheur.
- La finalité spécialisée vise l’acquisition de compétences professionnelles particulières.
- La finalité « Gestion des institutions de soins » et la finalité spécialisée « Gestion des établissements et services de soins » s’adressent à des étudiants qui souhaitent acquérir et /ou perfectionner leurs compétences dans le domaine de la gestion d’institutions de soins telles les hôpitaux et les maisons de repos et de soins. Ces compétences comprennent : le respect des aspects légaux et administratifs, la prise en compte des contraintes logistiques ou techniques, l’animation d’équipes, la gestion proprement dite (concevoir, planifier, organiser et évaluer des ressources, des moyens et des processus, et des interventions), la gestion de projet, l’information et la communication au niveau des personnes et de l’institution, en vue de promouvoir des pratiques de gestion optimales et éthiques.
- La finalité « Promotion de la santé et environnement » et la finalité « Promotion et éducation à la santé » permettent aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires pour la conception, la planification, la coordination, la gestion et/ou l’évaluation d’interventions en éducation pour la santé ou en éducation du patient.
- La finalité « Soins intensifs et d’urgence » . - La finalité « Technologie hospitalière et perfusion ». - La finalité « Sexologie » forme les étudiants aux aspects de prévention et de promotion de la santé, et plus particulièrement en matière de contraception, maladies sexuellement transmissibles, éducation sexuelle, etc. Ces étudiants sont plus particulièrement formés à exercer dans des centres de planning familial ou des unités « MST ».
- La finalité « Epidémiologie » et la finalité spécialisée « Epidémiologie et biostatistique » forment les étudiants à l’étude de la répartition et des déterminants des évènements de santé dans les populations et à la production de données statistiques et d’analyses de la santé publique.
- La finalité « Santé environnement ».

-  Conditions d’admission au master

Ce master est accessible :
- sans aucune restriction aux porteurs d’un grade académique universitaire de bachelier en Médecine ou en Médecine vétérinaire ;
- sans aucune restriction aux porteurs d’un grade académique universitaire de ce master dans une autre finalité ;
- sans aucune restriction aux porteurs d’une attestation de réussite de l’année préparatoire au master en Sciences de la santé publique ;
- aux porteurs d’un grade académique universitaire d’un autre domaine d’études répondant aux conditions d’admission définies par chaque université (passerelles internes) ;
- aux porteurs d’un grade académique non-universitaire de bachelier professionnalisant en Agronomie, en Gestion de l’environnement urbain, en Secrétariat de direction, Accoucheuse, en Biologie médicale, Technologue en imagerie médicale, en Audiologie, en Bandagistrie–orthésiologie–protésiologie, en Diététique, en Ergothérapie, en Logopédie, en Podologie–podothérapie, en Soins infirmiers, AESI en sciences humaines, Assistant en psychologie, Assistant social, en Ecologie sociale, moyennant une année préparatoire de 60 ECTS ;
- aux porteurs d’un grade académique non-universitaire de master Ingénieur industriel en agronomie, en Sciences agronomiques, moyennant une formation complémentaire de 15 ECTS au maximum ;
- aux porteurs d’un grade académique non-universitaire de bachelier de transition en Kinésithérapie, moyennant, après vérification des connaissances par le jury, soit une année préparatoire de 60 ECTS soit une formation complémentaire de 15 ECTS au maximum ;
- aux porteurs d’un grade académique non-universitaire de master en Kinésithérapie, moyennant une formation complémentaire de 15 ECTS au maximum ;
- aux porteurs d’un autre grade académique universitaire belge et aux porteurs d’un titre ou grade étranger, si ce titre ou grade sanctionne des études de premier cycle et est valorisé par le jury pour au moins 180 ECTS, moyennant un programme de cours complémentaire de 15 ECTS au maximum ;
- aux porteurs d’un grade académique similaire à ceux visés aux points précédents, délivré en Communauté flamande, en Communauté germanophone ou par l’Ecole royale militaire, et aux porteurs de grades académiques étrangers reconnus équivalents aux mêmes conditions ;
- à toute personne qui, au terme d’une procédure d’évaluation de ses savoirs et compétences acquis par expérience personnelle ou professionnelle correspondant à au moins cinq années d’activité, sans tenir compte des années d’études supérieures échouées, se voit imposer un maximum de 15 ECTS complémentaires pour accéder au master.

-  Perspectives professionnelles

Ce programme vise à former des cadres polyvalents capables d’assurer des fonctions d’administration et de gestion d’institutions de soins. Il est conçu de manière à répondre à cet objectif de « polyvalence » en mettant l’accent sur l’intégration des fonctions soignantes et administratives.
Les débouchés les plus courants sont : l’enseignement dans les Hautes Ecoles dans les sections paramédicales (soins infirmiers, kinésithérapie...), sociales, de secrétariat médical – la recherche – le secteur des soins de santé – direction administrative d’institutions de soins, de MR ou MRS – direction générale des soins infirmiers ou direction d’unité de soins – responsable du service des archives médicales, de la gestion du Résumé clinique minimum, de l’hygiène hospitalière, de l’hôtellerie hospitalière, des activités en "Education du patient" – conseiller en prévention (sécurité et hygiène) – gestion de maisons médicales – les hôpitaux : restauration hospitalière, gestion des déchets hospitaliers, assurance hospitalisation, audit hospitalier, informatique – le secteur de l’environnement (service d’inspection ou contrôles des eaux, par exemple) – la promotion de la santé – structures de coordination et promotion de la santé (ex. les CLPS) – observatoire de la santé – responsable de programme (Sida, MST...) – les mutuelles – à l’étranger – etc.

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