Formation > Les Hautes Ecoles > Type court > Catégorie technique

Finalité électronique médicale

La collaboration entre les ingénieurs et les médecins a mené à la réalisation d’équipements techniques réellement spectaculaires et porteurs de nombreux espoirs pour les patients. L’augmentation des performances est telle qu’elle autorise des diagnostics impossibles à poser, il y a dix ans à peine. L’usage de ces nouveaux instruments est entré dans la pratique médicale quotidienne ; les médecins seraient tout simplement désarmés s’ils devaient s’en passer. C’est comme si on demandait à un ingénieur de se priver de sa calculatrice électronique et de revenir à la règle à calcul. Les découvertes et les perfectionnements les plus récents dans les domaines de l’électronique et de l’informatique sont immédiatement intégrés et exploités en électronique médicale.
Les appareillages médicaux doivent bénéficier d’une fiabilité maximale puisque, souvent, la santé ou la vie des patients en dépendent. Il est donc nécessaire de disposer de techniciens spécialisés, capables d’évoluer dans un double monde : technique et médical...

Qu’il s’agisse d’effectuer un diagnostic ou de soigner, le matériel électronique est omniprésent. C’est, par exemple, le médecin généraliste qui réalise des électrocardiogrammes, le gynécologue qui manie les ultrasons afin de vérifier si une grossesse se déroule normalement, le radiologue qui obtient des images extraordinaires grâce au scanner ou à la résonance magnétique nucléaire. Au bloc opératoire, l’anesthésiste est aidé par le servo-respirateur et le laser permet au chirurgien de réaliser des interventions spectaculaires. Sans parler des appareils d’hémodialyse indispensables à la survie des déficients rénaux.

Qualités requises

La formation se caractérise par une méthode de travail, rigoureuse et efficace, conduisant à :
- une rigueur absolue et une grande « méticulosité » car la fiabilité doit être la plus élevée possible - toute erreur peut mettre en danger des vies humaines ;
- l’aptitude à gérer des situations critiques en urgence et sous stress ;
- le sens de la logique et de la décision adéquate et rapide ;
- un esprit critique et ouvert ;
- une déontologie morale et légale d’ordre médical.

L’étudiant devra aussi faire preuve de qualités humaines et sociales afin de :
- pouvoir réaliser la gestion de son temps et l’organisation structurée du travail ;
- savoir faire preuve d’une grande disponibilité ;
- posséder le sens des relations sociales et humaines afin de mettre ses interlocuteurs en confiance.

Les perspectives professionnelles

Les techniciens diplômés travaillent, en majorité, dans le secteur privé. On les retrouve également dans les hôpitaux et cliniques.
Dans les entreprises, les débouchés sont techniques (maintenance, installation) ou technico-commerciaux. La quasi-totalité des appareillages vendus en Belgique sont fabriqués à l’étranger (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Italie). Les électroniciens belges ne conçoivent donc pas d’équipement. Ils sont chargés des adaptations et des mises en place dans les hôpitaux et cliniques ainsi que chez les médecins.

La même formation conduit à une carrière technico-commerciale car le client (médecin ou gestionnaire) souhaite pouvoir dialoguer avec un interlocuteur qui soit compétent.

Dans les institutions de soins, le technicien en électronique médicale s’occupera de la maintenance du matériel biomédical ou sera affecté à un département spécialisé : soins intensifs (USI), bloc opératoire, unité de dialyse, etc...

Dans la même rubrique

Chimie
Electromécanique
Eléctronique
Techniques graphiques
Informatique et systèmes
Techniques de l’image
Années de spécialisation