Etudier en Suisse

Les études supérieures en Suisse

Peu songent à passer la frontière helvétique pour leurs études. Pourtant, malgré sa petite superficie, ce pays offre un enseignement de très haut niveau. Passer à l’heure de la Confédération suppose toutefois quelques connaissances préalables ; apprenez-en plus en vous rendant sur le salon des formations et carrières internationales de Genève.

Il n’existe pas une Suisse à proprement parler mais 3 si on considère la langue : suisse alemanique, suisse romande et suisse italienne, et 26 cantons administratifs.
L’enseignement supérieur suisse est riche de 12 hautes écoles universitaires reconnues en Suisse (dont 10 universités cantonales et 2 écoles polytechniques fédérales - EPF). Les hautes écoles de gestion, les hautes écoles d’arts appliqués, les écoles d’ingénieurs comptent parmi celles-ci. De même pour l’École hôtelière de Lausanne réputée. Le droit, la médecine (non accessible aux étudiants étrangers), les lettres, les sciences économiques, la théologie, les sciences de l’éducation, sont les chasses gardées de l’université.
En outre, il existe des écoles professionalisantes, telles que les 7 Hautes Ecoles Spécialisées, et les Hautes Ecoles Pédagogiques, déstinées aux futurs enseignants, qui en font partie.
Les universités de Bâle, Berne, Lucerne, Saint-Gall, Zurich et l’École polytechnique fédérale de Zurich se trouvent en Suisse alémanique. Celles de Genève, Lausanne, Neuchâtel et l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse romande. L’université de Fribourg est située dans un canton bilingue franco-germanique. Quant à l’Università della Svizzera italiana à Lugano est la seule université basée en suisse italienne (Tessin).

Si aujourd’hui le système éducatif suisse fonctionne encore de façon décentralisé, il tend de plus en plus à s’harmoniser au niveau fédéral, avec notamment le projet de « paysage suisse des hautes écoles » à l’initiative du SER (Secrétariat d’état à l’éducation et à la recherche) et de l’OFFT (L’office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie), qui comme son nom l’indique officie auprès des formations en apprentissage.

Organisation des études

En Suisse, l’année académique est divisée en 2 semestres : le semestre d’hiver et le semestre d’été. Le 1er court de la dernière semaine d’octobre à la mi-février, le 2e, suivant les universités, de la mi-mars/mi-avril à la mi-juin/mi-juillet.
Comme l’ensemble des universités européennes et à l’instar du LMD en France, la Suisse a adopté le nouveau schéma d’études organisées selon un premier échelon de 3 ans d’études conduisant au Bachelor (180 crédits ECTS) et en 1 an et demi à 2 ans (90 à 120 crédits ECTS) pour obtenir le titre de Master qui ouvre la voie du doctorat.

L’originalité du système suisse, est donc la dualité de son enseignement supérieur. Les Hautes Ecoles Spécialisées et les Hautes Ecoles Pedagogiques permettent d’obtenir bachelor et master, à l’instar des universités. Les deux différences majeures sont l’orientation professionnelle des diplômes, et le fait que le doctorat ne soit délivré que par les universités.

Appelées aussi "Fachhochschulen" et récemment restructurées pour proposer des études en 3 ou 4 ans au lieu de 5 à 7 ans dans les universités suisses, les Hautes écoles proposent des formations considérées comme de véritables tremplins vers le monde professionnel. Les études sont clairement conçues pour favoriser une relation étroite avec la pratique professionnelle et préparent alors à des fonctions de cadres. Leur point fort est donc la formation pratique, qui passe souvent par l’apprentissage. L’avantage est que leurs diplômes sont reconnus au niveau européen.
Ces écoles regroupent les écoles techniques supérieures d’administration, les écoles d’ingénieurs, les écoles supérieures de cadres de l’économie et de l’administration, les écoles supérieures d’arts appliqués, ainsi qu’un certain nombre d’écoles dans les domaines de la santé et du travail social.

Les organismes de référence :

La CRUS
La conférence des recteurs des universités suisses s’occupe de la gestion des universités cantonales.C’est notamment à elle de s’adresser pour l’obtention de certaines bourses fédérales, ainsi que pour bourses d’étude à l’étranger.

La CDIP
L’ensemble des 26 ministres cantonaux de l’éducation se réunit au sein de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP).

Le SER
Le Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche est l’autorité compétente de la Confédération pour les questions nationales et internationales relevant de l’éducation en général et de la formation universitaire en particulier. C’est lui qui occtroie les subventions aux cantons en matière de bourses d’études ainsi que les bourses aux étudiants et artistes étrangers en Suisse.


L’OFFT
L’office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie est le centre de compétence de la Confédération pour tout ce qui a trait à la formation professionnelle, aux hautes écoles spécialisées et à la promotion de l’innovation.


La CSHES
La conférence suisse des hautes écoles spécialisées réunit les sept hautes écoles spécialisées publiques de Suisse.

Pour plus d’informations sur la vie étudiante helvétique, visitez le site studyrama.ch, entièrement dédié aux étudiants suisses.

Dans la même rubrique

Guide pratique :