La forme de la calotte s’inspire du talpack porté par les zouaves pontificaux dans les années 1860. Elle est le couvre-chef caractéristique des étudiants des universités catholiques ; les étudiants des universités dites libres portant pour leur part la penne. L’alto est quant à lui adopté par les les étudiants de l’ISC St Louis à Bruxelles. Il est un compromis entre les deux autres representations fortes et en opposition.
La calotte est une toque cylindrique faite de velours et d’astrakan. Selon la ville et l’université d’appartenance, sa couleur varie (bordeaux à Bruxelles et Namur, blanc à Gand et émeraude à Liège). De même, le croisillon sur l’avant de la calotte comporte une bande dédiée aux couleurs de la ville ou de l’université, et une autre au couleurs nationales. A l’intersection de ces bandes figure l’insigne représentatif de l’université.
Le port de la calotte est le signe de l’appartenance à un groupe, mais certains signes distinctifs qui lui sont apposés ont une symbolique personnelle. Ainsi, à l’arrière de la calotte se trouve une bande dite facultaire, qui retrace les études suivie par le porteur. A chaque filière correspond un type de tissu et des insignes selon la spécialités.
Il existe également tout un code existant en fonction du comportement de l’étudiant en guindaille ; par exemple, une chainette argentée placée sur le bord du calot signifiera que l’étudiant est fiancé, un epis de blé représente la radinerie, et l’insigne du koala désigne ceux qui s’endorment en corona !
Dans la même rubrique
Vocabulaire du folklore estudiantin
Les moments forts